Scanner : Pour un partenariat public public

Communiqué de Rémi Penavaire, conseiller municipal et communautaire de Lézignan-Corbières.

Nous avons appris par un article de presse qu’un Scanner  allait être installé à l’hôpital  de Lézignan et que, par la même occasion, Jules Escaré, notre conseiller général et Michel Maïque notre maire se félicitent de conserve qu’un partenariat public privé ait été conclu pour soi disant permettre cette installation alors que nous savons tous que ce type de partenariat est une façon pour le privé de pomper l’argent public.
Nous savons tous également que c’est  typiquement une arme utilisée par la droite politique pour détourner l’argent public tout en feignant de remplir un besoin pressant pour la population. En quelque sorte un chantage, on ne peut pas faire autrement  et à moi le fric, à toi les dépenses.
Mais, si ça ne rapportait pas aux propriétaires et aux actionnaires, croyez vous qu’ils feraient comme ça ?
On se demande ou se trouve l’intérêt général et le service public seuls garants de l’égalité des citoyens sur notre territoire et surtout dans quel état se trouvera l’hôpital si, d’aventure, des urgences que tous nous appelons de nos vœux sont ré ouvertes dans l’avenir. Privé ?
En fait on se demande s’il y a bien eu une défaite de la droite aux élections présidentielles  récentes et si, pour le coup, c’est bien la gauche qui a été élue.
Pourquoi n’y aurait-il pas une dotation suffisante pour que l’hôpital ait une radiologie moderne et, même, fasse le projet d’urgences revitalisées et d’un centre de santé pour assurer les besoins de santé de proximité essentiels pour notre population ? Pourquoi n’y aurait-il pas, dans le cadre d’un tel projet une coopération public public avec les hôpitaux de Carcassonne ou Narbonne ?
Avec mes collègues Béatrice Arnaud et Sébastien Gasparini, nous adressons en ce sens une lettre à Marissol Touraine la ministre en charge de la santé et à la direction de l’ARS qui ont le pouvoir de travailler, enfin, dans l’intérêt général, celui du service public.
La politique de la droite suivie fidèlement depuis des années doit être abandonnée. Il en va de notre santé, notre bien commun.